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Feuille d'Art. Le Sommeil à son zénith.
26 août 2007

Notre petitesse.

Ainsi, nous voilà donc. Oubliés du monde. Esseulés.

Et le temps est un voleur de mémoire
Qui nous apprend à ne plus croire toutes ces histoires
Que l'on peut nous raconter autour d'un feu le soir.

Le jour se fait vieux, et l'on aime à croire que des anges habitent les cieux.
Le soir comme le matin, tous courbent l'échine devant ce peuple gueux.
En vérité, personne ne sait où il va ni ce qu'il veut.

Dans ce beau monde, l'espoir rend fou.
Et de toutes parts, nos vies sont minées, battues par le dessous.
Sinon nous-mêmes, qui se souciera de nous?

Le vent court par les rues et les jardins
Et sait passer au-dessus de tous ces desseins malsains
Eternelle poursuite d'un pélerinage sans fin.

Mais que diable faisons-nous sur cette Terre?
Tous ces destins sourdent aux portes de l'enfer
Et font sourire ces pauvres morts que l'on déterre.

Perdus dans le désert. Nous sommes sans idées, sans futur ni matin. Plongés dans un calvaire dont je ne vois pas le bout. Comme de nourriture, l'homme peut avoir faim de lumière et de voeux. Seulement, partout et tout autour, à jamais et pour toujours, nous ne demeurerons que dans le noir.

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