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Feuille d'Art. Le Sommeil à son zénith.
23 septembre 2007

Le Sonnet de l'Effacé.

friedrich

J’aimerais me passer de toutes ces simagrées.
On arrive toujours à trouver pardon aux gens.
J’emporte casseaux de verres, morceaux de moments
Délavés que je n’ai pas vécu de plein gré.

Ne peut-on grandir que dans la douleur, en somme ?
Ne sommes-nous victimes d’un monde qui assomme ?
Le couteau est remué dans la plaie trop souvent.
En guise de réponse, je n’entends que du vent.

L’Inspiration naît de cette foule méprisée.
Et mon cœur par ce mépris est si prisé
Parfois qu’il est jours où je ne me connais pas,
Et ne distingue ce qui est de ce qui n’est pas.

Il y a pourtant dans ce monde sale des merveilles
Qui vont des anciennes montagnes aux fleurs vermeilles,
Mais ces beautés sont incomprises par ces gens
Qui aiment mieux voir tueries et coulées de sang.

Et c'est dans ces éthers que je me réfugie,
Dimensions différentes de ce monde d’ennui,
Des mondes d’où la véritable vie surgit,
Quand la Lune paraît, aux alentours de minuit.


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Commentaires
D
Et s'il suffisait d'être vraiment "là" dans chaque moment présent...au lieu de se perdre en questionnement, qui, bien qu'utile pour se remettre en question ainsi que le monde qui nous entoure, peu à la longue nuire à l'essence de l'être...<br /> Bien que ça ne respecte pas le forme du sonnet... c'est vrai que ton poème est très réussi(enfin selon moi^^)<br /> Biz
U
*préférence. A-t-on jamais vu pareille faute. Des fois, je me fais peur.
U
Nan. Normalement c'est deux quatrains et deux tercets avec des rimes de préférance embrassées suivant la forme abba/abba/ccd/eed, mais je me suis senti inspiré, là. J'avais vraiment pas envie de me prendre la tête avec un gentil joli petit sonnet à la régulière, alors voilà. Ca ne respecte pas. Enfin, j'ai tout de même fait des alexandrins, du moins quelque chose y ressemblant.<br /> <br /> Quand à savoir où je cherche et où je ne cherche pas les réponses... Je crois que tu n'en sais pas plus que moi. En fait, on s'y perd...
D
J'aime beaucoup... c'est un poème où on se laisse porter par ce qui semble à prime abord incompréhensible et deviens soudainement si clair... en quise de réponse que du vent? parce que tu cherches les réponses à l'extérieur, alors qu'elles sont en toi...<br /> Bémol, es tu certain d'avoir respecté la forme du sonnet?
Feuille d'Art. Le Sommeil à son zénith.
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