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Feuille d'Art. Le Sommeil à son zénith.
10 août 2007

Une nouvelle que j'avais faite et que j'ai retrouvée...

                             LA POUDRE.







      Jack Hamesh était seul. Il n'avait pas dormi depuis trois nuits et ne tenait plus debout; par ailleurs, la fatigue avait cruellement marqué son visage. Il voulut aller se chercher une bière, mais se souvint que le frigo était vide.
      Philippa Lagreuno était sa patronne, ou du moins, son ancienne patronne, qui l'avait viré, d'une part parce qu'il s'était refusé à quelques petits jeux insouciants dans lesquels intervenaient lanières et bottes de cuir, d'autre part parce qu'il était Juif. C'était une blonde aux yeux bleus aguicheuse. Il s'aperçut un mois avant son renvoi qu'elle était raciste. Sans savoir ce qui le prenait, il était allé fouiner l'ordinateur de cette dernière pendant son absence. C'est à partir de ce moment qu'une grande peur de sa patronne commença à se développer en Jack. Il avait commencé par trouver de nombreuses photos de fours crématoires et beaucoup d'images représentants des croix gammées. Et puis il avait fait la découverte des tendances sado-masochistes de sa patronne à travers plusieurs documents. Bien sûr, il aurait pu dénoncer sa patronne pour antisémitisme, mais elle avait des relations très spéciales, et il était certain qu'il aurait  retrouvé son appartement saccagé et sa vieille voiture complètement calcinée le soir même s'il s'était engagé dans cette manoeuvre, et puis, il serait mort une semaine après, par accident, sans doute...
      Elle lui avait dit le plus simplement du monde qu'elle était sa patronne et que lui, il n'était qu'un sale Juif. Il n'avait qu'à obéir et la fermer. Et puis, il s'était fait virer. Il n'avait pas eu de paie pour son dernier mois, et n'avait, bien entendu, reçu aucune indemnité. Curieusement, il n'avait pas manqué de respect envers sa patronne, qui elle ne s'était gênée d'aucune manière. Il avait parlé de justice, d'entrevue au tribunal, mais la discussion n'était pas allée bien loin...
     Le plus important pour Jack résidait maintenant dans le fait de trouver un nouveau travail, au plus vite. Et puis il songeait de plus en plus à déménager. Chaque jour, de nouveaux types assez bizarres traînaient près du HLM dans lequel il résidait. Un jour, il était rentré chez lui en trouvant une croix gammée peinte en rouge sur sa porte...
   
      Il observa pendant une longue minute le mur en face de lui. Le plâtre s'effritait. Au plafond, l'humidité commençait à laisser des traces de moisissures. Il aurait pu demander un prêt à la banque, mais refusait de s'endetter.
Allons, il faut bien vivre, pensa-t-il en serrant poings et mâchoires. Il passa sa journée à chercher du travail, sans véritable succès.
      Il commanda deux pizzas en rentrant. Il se sentait nauséeux et extrêmement fatigué. Il regarda l'image qui apparaissait dans le miroir improvisé que formait la fenêtre en face de lui. Il avait une barbe de trois jours. Son visage donnait l'impression de n'être plus qu'un ensemble de cernes entourées par une masse de cheveux qui ne devaient pas avoir vu de peigne depuis plusieurs jours, voir plusieurs semaines.
-Surtout, ne change rien mon petit Jack, d'ici quelque temps tu auras la parfaite allure du clodo en manque de came! Croassa-t-il d'un ton cynique à l'adresse de son reflet.
Lorsque le livreur arriva, Jack l'observa de ses yeux noirs pendant une trentaine de secondes sans dire un mot. Le jeune homme se sentait mal à l'aise.
-Euh, c'est bien ici les d...
-Ouais Jean-Paul, c'est bien ici, ouais.
-Je m'appelle Victor, Monsieur.
-D'accord. Dis-moi José, tu es Juif?
-Non Monsieur. Je viens de Lorraine, Monsieur.
-Eh bah tu pourras faire un bisou à ta mère ce soir, c'est peut-être grâce à ça que ton patron te laisse encore aller vendre sa pâte à tarte encartonnée à travers la ville.
-Ca fera vingt euros Monsieur. Vous prendrez de l'huile pimentée avec ça?
-Vingt euros? Dans le quartier, je crois que c'est le prix d'un scooter volé. Allez Thierry, tires-toi avec ça vite fait si tu veux pas rentrer à pied à tes fourneaux. On sait jamais hein, des fois qu'il y aurait des juifs dans l'coin... Dit-il en tendant deux vieux billets froissés au livreur, un sourire ironique aux lèvres.
Sitôt le jeune homme parti, il engloutît ses deux pizzas et alla se coucher. Il dormit très mal cette nuit-là, et très peu malgré sa fatigue. Son sommeil fut peuplé de rêves ignobles dans lesquels des humains en torturaient d'autres. Il se voyait toujours comme celui qui souffrait, lorsqu'il n'était pas un simple spectateur dans la salle des immondices. Le lendemain, en se réveillant, il observa son reflet dans son vieux miroir terni. Ses yeux étaient rougis par le manque de repos et la sueur collait ses mèches de cheveux rebelles sur son front et ses joues. Il semblait fiévreux.
Son état, en fin de compte, se dégradait chaque jour un peu plus. Pendant la nuit, il avait beaucoup toussé.  Il se leva, éternua, et alla faire sa toilette dans sa petite salle de bain. Il fut pris d'une toux aussi soudaine qu'inattendue, et se vit cracher une longue traînée de sang dans son lavabo. Une fois habillé, il voulut sortir pour recommencer ses recherches et manqua de trébucher, déséquilibré par un morceau de moquette qui commençait à se décoller.

      Le ciel dehors était gris. Sur Paris, le ciel était toujours gris. C'est ce que son père lui avait dit. Mais son père était mort maintenant. Sa mère aussi, d'ailleurs. Ils avaient tout deux été pris dans un malheureux accident de voiture. Ce qui risquait de lui arriver aussi s'il ne se dépêchait pas de changer de quartier, finalement. Ce jour-là, il rechercha encore un emploi pendant de longues heures. Un type abordant la quarantaine lui proposa un travail au noir. Ce travail n'était pas très difficile, ne durerait pas très longtemps, et était très bien payé.
Cela consistait à exporter une dizaine de sachets de cocaïne en Espagne. Les frais du "voyage"  lui seraient épargnés, et au final, ça lui rapporterait 6500 euros, plus ou moins. Jack refusa.
-Gardez quand même mon numéro, au cas où.
L'homme avait dit à Jack s'appeler Frédéric Mantin, et lui avait donné sur un buvard son numéro de téléphone. Un faux nom, sans doute, supposa Jack. Frédéric était un homme de taille moyenne, avec une barbe rude et grisonnante. Des mains longues aux ongles toujours propres, des yeux bleus délavés qui exprimaient l'honnêteté. Un beau salaud qui avait tout d'un homme bon. Il tendit une main à Jack, que ce dernier ne serra pas.
-Bien sûr Jack, s'il vous vient à l'idée de me dénoncer à qui que ce soit, vous savez ce qu'il peut vous arriver. On vous retrouverait quoi qu'il arrive.
-J'ai déjà assez d'ennuis comme ça. Au revoir, Monsieur Mantin.

      Jack se demanda si le fait qu'un trafiquant de drogue ait voulu l'engager n'était pas dû à la tête qu'il tirait ce jour-là, avec ses énormes cernes et son teint pâle. Puis il se dit que ce type avait juste besoin d'un pigeon pour faire le sale boulot, en fin de compte, rien de plus. Il passa le restant de sa journée, une fois de plus, à chercher du travail. Un vieux pervers lui proposa de venir faire le ménage chez lui pour un salaire de cinq euros de l'heure. Jack refusa. Une grosse fermière à l'air goguenard lui proposa de venir racler la merde de ses animaux, dans son étable, pour un salaire de dix euros de l'heure. Jack refusa. Quand il rentra finalement chez lui, les deux seules choses qu'il avait en plus, c'était ce numéro, et un peu de fatigue. Les premiers jours suivants cette rencontre, il se félicita pour l'attitude qu'il avait adoptée à l'égard du trafiquant. Mais au bout de trois mois de petits boulots à ne manger que de la pizza tous les soir, dans son appartement en ruine, il n'y tint plus.
Ce n'est qu'une étape. Certains pauvres types ont fait pire que moi de toute façon. Et la route est encore longue, jusqu'au paradis.
Il décida donc, en toute anxiété, de retourner voir Frédéric Mantin. Il constata avec horreur qu'il avait ressentit une pointe de soulagement, de contentement, en apprenant que ce dernier n'avait changé ni d'adresse, ni de numéro de téléphone, et qu'il avait toujours du travail à lui proposer.
Frédéric lui intima l'ordre de venir dans deux jours au numéro 58 de la rue Michelet. Il donnerait alors de faux papiers à Jack, ainsi que sa cargainson de cocaïne à vendre. Pendant ces deux jours d'attente, Jack eut l'esprit complètement vidé. La seule pensée qui venait le hanter était celle de ce voyage, avec ces petits sacs de poudre blanche, avec au moins de quoi tuer un éléphant. Et puis venaient aussi, après, les petits rectangles qui représentaient la modeste somme de 6500 euros... Deux jours pendant lesquels Jack ne se reconnaissait plus. Deux jours pendant lesquels Jack se voyait comme un inconnu. Il s'était dit et répété maintes fois qu'il ferait faux bond au trafiquant, qu'il pouvait encore se sauver, sortir de cette sale affaire, mais, au fond de lui, il savait qu'il irait. Il avait besoin de cet argent.

      Deux jours plus tard, il alla donc frapper à la porte du 58 de la rue Michelet. Un type balafré avec une carrure d'armoire à glace vint lui ouvrir, l'air mauvais. Il lui dit d'entrer, ou plutôt lui chuchota cet ordre, malgré le fait qu'il n'y eusse personne aux alentours. Jack se retrouva dans un petit studio assez insalubre. Les murs étaient gris et complètement dégarnis, le sol était jonché de mégots de cigarettes. Au plafond, un orifice noirci dénonçait  un coup de feu tiré depuis quelque temps. Il y avait également de la poussière et des toiles d'araignées, Jack pensa que le ménage ne devait pas être fait bien souvent. Mais ce qui le retint le plus, ce fut la forte odeur de marijuana qui régnait. Jack pensa que ce lieu représentait, était peut-être une sorte de symbole involontaire de la vraie nature que Frédéric Mantin cachait sous ses dehors d'homme propre sur lui.
Le type avec les épaules de Musclor qui lui avait ouvert le poussa et le fit entrer dans une salle obscure. La petite porte noire que passa Jack grinça. Au milieu de la salle étaint installées autour d'une table quatre chaises. Une petite valise métallisée était posé sur la table. Un vieux fauteuil garance béant somnolait dans un coin. Il n'y avait pas de fenêtre. Une petite lampe, au plafond, éclairait faiblement le tout. Le gros baraqué dit à Jack de s'asseoir. Il ne se fit pas prier. Le balafré s'installa également à la table, et un lourd silence tomba sur la table. Jack n'osait pas parler, et le loubard aux gros bras ne disait rien non plus. Il avait un poing fermé, l'autre main entourant ce poing. Jack commenait à se demander si ce type n'était pas en train de prier, lorsque la porte s'ouvrit. Frédéric Mantin entra dans la pièce, accompagné d'un homme qui ne devait pas mesurer plus d'un mètre cinquante. Les deux individus s'installèrent dans les deux dernières chaises qui restaient, le fauteuil resta vide, unique spectateur de la scène qui allait se produire.
-Bonjour, Monsieur Hamesh, dit Frédéric en lui tendant une main que Jack une fois encore ne serra pas. Je vois que vous n'avez pas oublié votre engagement. Messieurs, je vous laisse faire...
Le nain s'avança et ouvrit la valise. Il en sortit une vingtaine de sachets en plastique, tous contenant de la poudre blanche, et un pistolet automatique. Il prit le pistolet et tendit à Jack les sachets.
-Bouffe ! S'exclama-t-il, pointant son arme vers la tempe droite de Jack. L'homme avait un accent espagnol très prononcé. Jack, au départ, ne comprit pas ce que voulait dire ce nain. Puis, il se rendit compte, horrifié, qu'il lui fallait avaler les vingt sachets de cocaïne. Le géant aux gros bras, à côté de lui, continuait de le regarder avec ses yeux vides de toute expression, impassible. Un instant, dans cette sombre atmosphère, ces hommes rappelèrent à Jack trois des frères Dalton, de Morris, par leurs tailles, et il faillit éclater d'un rire  d'un tiers sarcastique, d'un tiers amusé, et d'un tiers hystérique, malgré la situation. Mais le canon du pistolet sur sa tempe enleva bien vite de sa tête toute touche d'humour... Quitte à ne pas y faire passer un morceau de plomb. Jack commença donc à avaler le premier petit sachet de cocaïne. Il manqua de s'étouffer. Frédéric Mantin lui tendit une bouteille d'huile, pour mieux faire passer les sachets. Cela n'atrophiait en rien le supplice. Au bout du troisième sachet, Jack eut un haut-le-coeur. Au bout du cinquième sachet, il vomit. Le type à l'accent espagnol le força à ravaler les deux sachets qu'il avait recraché. Avec le vomi qui était collé dessus. Au bout du treizième sachet, Jack eut un nouveau haut-le-coeur. Nouvelle envie de vomir. Jack pleurait. L'Armoire à glace, qui jusque-là ne sétait pas fait remarquer, lui colla une paire de claques qui lui laissa de grosses marques rouges sur les joues.
-Vomis pas connard ! Vomis pas ou je t'éclate la face !
Jack se força à ravaler son vomi. Il sentit la petite masse ronde des sachets lui redescendre dans la poitrine, l'acide gastrique lui brûlant la gorge. Chaque nouvelle goulée qu'il prenait à la bouteille pour faire passer les sachets lui faisait souffrir le martyre. Au vingtième sachet de cocaïne, le nain espagnol baissa son arme. La gorge de Jack saignait. Ses yeux étaient rougis par les larmes. Ses mains tremblaient. Puis il s'évanouit. L'homme à l'accent espagnol éclata de rire.

      Lorsque Jack se réveilla, il regarda autour de lui et vit qu'il était dans un petit vestibule. En face de lui se trouvait Frédéric Mantin. Il voulut tout d'abord bondir sur le trafiquant de drogue, mais il s'aperçut que ce dernier portait une arme à feu accrochée à sa ceinture. Il se résigna donc. L'espace d'un court instant, Jack crut voir cet homme avec une peau écarlate et deux grandes cornes de taureau ornant sa tête.
De toute façon, mirage ou pas, cet homme est le diable en personne, pensa-t-il.
-Vous êtes enfin réveillé, Jack. Nous sommes juste à côté de l'aéroport de Paris. Il y a dans deux heures un vol en partance pour Madrid. Vous monterez dans l'avion effectuant ce vol. Une fois arrivé, vous irez à la place principale. Mes hommes vous y attendront.
Jack était trop dépassé, trop fatigué pour répondre quoi que ce soit. Il se contenta de hocher la tête, avec un vague sourire dans lequel on aurait pu lire, à cet instant précis, sans doute un peu de folie. L'homme à l'accent espagnol entra et lui dit de le suivre, ce que fit Jack. On l'emmena dans une cellule, où il attendit l'heure de partance de son avion. Il avait faim, mais savait pertinemment qu'il ne pourrait de toute façon rien avaler, même s'il lui venait à l'idée de manger quelque chose. Il sentait la fièvre qui montait de nouveau dans son corps. Il délira un court moment, un quart d'heure tout au plus, voyant des monstres qui le torturaient, toussant et hurlant à s'en faire exploser les poumons, la tête comme un brasier. A dix-huit heures, il montait dans l'avion. Il dormit pendant tout le voyage. Deux heures plus tard, il arrivait à Madrid. Il retint une nouvelle envie de vomir et sortit en vitesse de l'aéroport.  Il s'engagea dans une rue qui restait plutôt obscure malgré la lumière qu'offraient le couchant et les lueurs des lampadaires déjà allumés.

     Et là, un essaim d'aiguilles lui traversa l'estomac et les intestins. La douleur fut instantanée. Il tomba à terre, tous les muscles de son corps se crispèrent en même temps. Son visage suait énormément. Il plaqua ses deux mains sur son ventre et respira longuement, attendant que la douleur passe, mais il n'en fut rien. Cette souffrance ne s'estompait pas, au contraire, elle ne cessait de croître avec les minutes qui passaient. Jack hurla, ce qui fit monter sa douleur en pointe. Il se doutait de ce qui venait de se passer, à l'intérieur de son corps. Il l'avait deviné. Certains sachets de cocaïne avaient explosé. Et plus il bougerait, plus de nouveaux sachets auraient de chance d'exploser. Il tenta de se relever et fit exploser un nouveau sachet de cocaïne. Douleur intense. Il sentait la petite poudre blanche explorer tous ses minuscules réseaux sanguins, se répandre sur les parois de ses organes internes...
Il se souvint alors des rêves où il voyait des démons qui le torturaient. Cette image lui restait en tête et accroissait sa douleur toujours plus. Il attendit, cloué au sol, comme un chien moribond espérant sa dernière heure. La nuit tombait. Il faisait froid.
Jack, alors étendu sur la route, vit deux phares foncer droit sur lui. Le regard fou, il geignit des sons informes, se serrant la poitrine dans ses bras, le corps contorsionné d'une manière étrange, les yeux rivés sur les deux grosses lumières qui s'approchaient si vite de lui.  A dix centimètres de son visage, les gros pneus noirs s'arrêtèrent, lui projetant de la poussière dans la bouche et sur les joues.  Les quatre portières s'ouvrirent simultanément. Jack entendit un rire gras et patibulaire. Il commençait à perdre connaissance, quand un grand coup de pied dans le ventre le ramena à la réalité, déclenchant un nouveau hurlement, faisant éclater, sans doute, deux ou trois autres sachets de poudre blanche. Jack pleurait et bavait. Un long filet de sang s'écoulait de lui, partant de sa bouche et allant s'étendre sur le trottoir, pour finir par former une grosse flaque. Nouveau rire. Une lampe de poche s'alluma et vint l'éblouir.
Un homme au visage mal rasé le regarda avec un air moqueur. Un adolescent plutôt petit et au corps très maigre se tenait devant lui. Ce dernier prit un faux air de compassion, un faux air de pitié, et lui cracha à la figure. A sa droite et à sa gauche, deux jumeaux s'étaient campés, chacun au crâne complètement rasé, à la peau très pâle, et aux yeux d'un vert éclatant. Chacun des quatre protagonistes avait la lèvre inférieure bleuie par la drogue en poudre.
-C'est Fred qui t'envoie, hein? Fit celui qui était à sa droite.
-Allez les gars, voyons voir ce qu'il y a dans le ventre... Continua celui qui était à sa gauche.
L'homme au visage mal rasé alla chercher une longue machette dans la voiture, il marcha vers Jack avec une lenteur visible et intentionnelle. Il joua avec la faible lueur qui se reflétait sur la lame pour la faire briller et fit courir son doigt tout au long de cette dernière. Un petit sourire malsain découvrait ses dents jaunes.
-Fais attention à la daube, mec, va pas trancher les sachets, dit l'adolescent en crachant avec nonchalance sur Jack. L'homme à la machette, d'un geste brutal, planta la lame de son arme dans la poitrine de Jack et commença à lui déchirer lentement la peau avec ses mains, en descendant jusqu'à son ventre. Jack poussa un dernier, long et horrible cri, il cracha un lourd flot de sang, puis, ce fut le silence.



                                                      smiley
                                                                                                            

                                                                      FIN.

                       Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'argent.









Voilà... C'est un peu long, alors j'aurais peut-être dû le poster en plusieurs fois. Mais c'est posté, à présent, et je ne veux pas changer ça. J'espère que ça vous a plu... Vous êtes gentils, ça non plus vous me le prenez pas s'iouplaît, ou alors vous me demandez et vous mettez un lien... Merci...

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Commentaires
D
Je viens de l'imprimer pr le lire dans le train...2h de trajet ça aide lol!
Feuille d'Art. Le Sommeil à son zénith.
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