Poème en prose.

                                                                       LA NUIT.


J’aime la nuit. J’aime quand la lune et les étoiles viennent dévorer le ciel alors que les derniers rayons étalés par le soleil s’enfuient. Et ces étoiles, autant d’astres comme autant de gouttes de pluie dans une douce averse, m’éclairent joliment de leurs lumières, en compagnie de cette belle forme lunaire. Toutes ces nuits sont similaires et différentes, et dans le soir, jamais les mers, les forêts ou les montagnes ne le nient ou ne le mentent. Et puis, j’aime le calme qui règne alors que le jour se repose, et il n’est nul besoin de l’écrire en vers ou en prose pour le comprendre. J’aime entendre les petits sons produits par les animaux nocturnes qui enfreignent cette grande règle établie par la nuit qu’est le silence. Les heures, dans leurs clartés qui s’abaissent, laissent libre dans le soir l’être qui pense. Le vent, quant à lui, souffle et murmure ses histoires à qui veut bien les entendre, et laisse la terre, en doux amant de cette dernière, après une journée entière à avoir été foulée et tassée, se détendre. C’est l’univers tout entier qui paraît sommeiller, et les arbres, calmes spectateurs, seraient son oreiller. L’orchestre de l’humanité marque une pause, pose un silence, et dans cette froide lumière qui traverse le noir s’arrête la danse. Puis, un faible éclairage vient lever les dormeurs de la scène, et le soleil pointe à l’horizon, et sourd de cette immense encre reine. J’aime aussi voir cette aube qui se réveille et nous révèle ses mille couleurs pastel, allant du rose, passant par le jaune et terminant par le vermeil.


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Bon. Ce texte, peut-être que vous le trouvez bidon, peut-être que vous l'aimez pas, mais il est à moi. Et même si vous l'aimez, eh bien ça ne change rien au fait; il est à moi. Alors, vous êtes gentils, vous êtes bien mignons, et vous me le piquez pas. Moi j'aime ce texte, et si vous voulez vous en servir, eh bien vous me demandez, j'accepterais sans doute (sauf exceptions), mais c'est tout de même une question de respect. Et ça, bin ça vaut aussi pour tous les dessins et textes qui pourront figurer ici, ou même sur le blog précédent. Voilà, je pense que vous comprendrez.